Capteur #159

Des photos et des mots : un sujet de réflexion, et de discussion ? Un photographe en noir & blanc. Et une nouvelle photo pour le quiz ciné photo introuvé de la dernière fois ! (soupirs et prosternation…)

 

en attendant... - cc by-sa manu'pintor - juil.13
en attendant… – cc by-sa manu’pintor – juil.13

Ξ Étonnant. Coup sur coup je lis deux articles traitant de l’écrit, du discours et des mots associés aux photos. Et je me souviens d’un sondage à propos de l’utilité des légendes dans le capteur #65.

D’abord l’article Pourquoi discourir sur les photos ? du blog Viens Voir de Bruno Dubreuil, mais on est davantage sur la question de l’éclaircissement de la démarche, du projet photographique de l’auteur, sinon de son œuvre. Depuis qu’Arnaud nous a branché sur ce blog, je ne me lasse pas d’y lire les articles, bien écrits et autant instructifs.

[…] se pose alors de manière aiguë la question du discours qui accompagne les œuvres. Une question que le béotien trop sûr de lui écarte rapidement avec des arguments aussi pointus que « moi, je marche à l’émotion » ou bien « il y a des photos qui me parlent et d’autres qui ne me parlent pas » (notons au passage que considérer que ça parle, c’est bien redonner une forme de prééminence au discours).

L’article est critique à l’égard de galeristes incapables d’éclairer l’acheteur sur les motivations de l’auteur⋅e des œuvres qu’ils sont sensés représenter, alors que certaines de ces œuvres peuvent nécessiter quelques explications…

Certes, une certaine catégorie d’œuvres se passe aisément de discours ou d’éléments contextuels. Mais ce sont souvent celles qui offrent une séduction immédiate ou cèdent à une forme de spectacularité. Pénétrer dans le travail de l’artiste, dans la profondeur d’un processus de création, ce n’est certainement pas pallier une faiblesse de l’œuvre : c’est au contraire en dessiner le champ d’action et en établir les strates de sens.

 

Et ensuite l’article sur Fstoppers (en anglais mais l’excellent traducteur deepl est ton ami !) de l’américain Michael Ernest Sweet Do I Really Need to Explain My Photography? (en français : Ai-je vraiment besoin d’expliquer ma photographie).

Là, on part du postulat inverse, quasiment.
L’auteur dit qu’au départ il pensait que ses images devraient se suffire à elles-mêmes, mais que pour diverses raisons qu’il explique dans l’article, l’affluence d’images, la difficulté pour les photographes de se distinguer des autres…, il se demande si commenter ses photos n’irait finalement pas dans le bon sens.

Alors il essaie, il reprend quelques-unes de ses photos de Manhattan et Coney Island et les commente.

Et c’est vrai que ces commentaires apportent une perception qui peut être toute différente de celle qu’on peut avoir eu “au 1er regard”.

[wpdiscuz-feedback id=”1fia0i755g” question=”Une opinion sur la question ?” opened=”0″]Une opinion sur la question ?[/wpdiscuz-feedback]

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Ξ Thierry Clech a un blog pas super pratique pour visualiser ses photos, mais elles m’ont bien plu pour la plupart des séries.

Et il a aussi quelques bouquins à la vente…

 

Livres de Thierry Clech

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Ξ K et Sabine ont bien essayé d’identifier l’appareil photo du dernier quiz, et de là peut-être le relier avec l’histoire du film… Non ce n’était ni un Leica ni un Lumix, mais un reflex russe Zenit.

Certainement le reflex argentique le moins cher sur le marché aux XXème siècle, facilement identifiable par sa cellule (au sélénium !) en façade, juste devant le pentaprisme (qu’on doit en passant à Pentax ou plutôt à Asahi qui deviendra Pentax…).

D’ailleurs, puisque la “prise” de la mesure de lumière était à ce niveau (et non à travers l’objectif), avec un tel téléobjectif comme sur la photo extraite du film, tu l’oublies la mesure !
Mais avec un peu de pratique, il n’était pas difficile de régler vitesse et diaph “au jugé”, connaissant son film.

J’aimais bien ce matériel, j’ai fais mes armes avec, c’était la séquence nostalgie.

Donc une nouvelle photo du même film !

 

Là, c’est un Nikon (lequel ?).

Toujours pas ? Alors deux indices… Le titre est un prénom et le réalisateur français a fait son 1er long métrage au début des années 80 avec un film hautement dystopique qui, à quelques détails près (dus aux représentations mad-maxesques qu’on avait alors d’un avenir pourri), aurait pu se voir en un peu plus court dans un black mirror.

Et le quiz est relancé. 😆

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7 commentaires sur “Capteur #159

    1. manu' says:

      Bon, faut m’en dire plus Denis ! Qu’est-ce qui t’a mis sur la voie ? Comment tu en es arrivé à trouver Anna de Besson ?

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      1. Biguzzi says:

        C’est grâce à l’indice du film le dernier combat que j’ai en dvd et qui est un très beau film en noir et blanc, ensuite, j’ai recherché quel était le dernier Besson et le titre était un prénom !
        Voilou… Une bière au cactus pour la réouverture ???

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        1. manu' says:

          Hé hé, c’est de l’histoire ancienne la bière pour le⋅a gagnant⋅e du quiz, mais avec plaisir quand le Cactus rouvrira ses portes. On a tous un sérieux déficit de partage de verres en bonne compagnie ! 😀

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  1. K says:

    effectivement, Anna ! Bien vu !
    j’adore le travail de Thierry Clech : les ombres, filtres, lignes géométriques… du talent !!
    merci Manu pour tout ça !

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  2. Sabine C says:

    Salut à tous. Pour ma part à la traîne… je ne découvre qu’aujourd’hui cet excellent capteur.

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