Capteur one o eight, 108 ! On se met presque à l’heure de New York pour ce capteur… mais on parle de tout autre chose en fait et la parole est donnée à une invitée. Plus sur big apple dans quelques temps.
in a yellow cab going to Brooklyn – cc by-sa manu’pintor – avril 19
Ξ La citation pour une minute de réflexion, peut-être…
Une photo est l’expression d’une impression. Si le beau n’était pas en nous, comment pourrions-nous le reconnaître ? Ernst Haas
Ξ Puisqu’on parle de logiciel de traitement photo, une fois n’est pas coutume parlons de l’usine à pognon Adobe qui menace (!) de poursuites, paraît-il, ceux qui ne mettraient pas à jour leurs logiciels.
Cool, non !?
À lire sur cet article de lens.fr… Et apparemment, ce n’est pas que pour les US, dans les commentaires de l’article certains auraient aussi reçu des courriers en France.
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Ξ Un peu de photo quand même ? 😆
De retour d’une virée au Maroc, Anonyme bis me parlait récemment de sa visite à la Maison de la Photographie à Marrakech et des découvertes qu’elle y fit.
Jean Besancenot, Femmes Zaïan chantant l’haïdous, 1939 – Maison de la Photographie Marrakech
Car actuellement, l’événement c’est une exposition sur les Trésors Photographiques du Maroc, jusque décembre 2019. Et parmi les très belles photos de cette exposition, certaines en très grand format, Anonyme bis a particulièrement été émue par une photo, qui en appela une autre… Merci pour cette découverte ! Elle en dit :
C’est l’histoire d’une rencontre saisissante… avec une photo. Une photo en noir et blanc, exposée sur un mur blanc. À la Maison de la Photographie. À Marrakech. Cela aurait pu se produire ailleurs.
C’est l’histoire d’un regard qui m’a saisie au vol… Celui d’un portait. Celui d’une petite fille. Je suis sortie de la pièce pour fuir ce regard, puis revenue par une autre porte pour ne pas le voir de face. Un moment suspendu. Un temps perdue. Un appel, une interrogation. Insoutenable tristesse. L’image m’habite désormais.
Nicolás Muller – Mocoso, Tanger, Maroc, 1942
C’est l’histoire d’une recherche, celle d’un ami pour retrouver ce cliché qui m’a tant ébranlée. La toile permet bien des quêtes, les feu explorateurs n’ont pas idée ! En ligne, la reproduction n’est pas de bonne qualité. Elle perd en profondeur, en contraste, en netteté.
Aujourd’hui, la petite fille est là, sous mes yeux, dans un livre bien complet sur le travail du photographe hongrois Nicolàs Muller. Je la retrouve, page 131. L’émotion est encore bien vive. Je lui jette quelques œillades pour tenter de sentir ce qu’elle fait résonner chez moi.
C’est l’histoire d’un autre portrait que ce dernier m’a rappelé, et qui m’avait saisie de la même manière, celui d’une autre petite fille, par un autre photographe, Mauro Galligani, à Arles, il y a deux ans. Je n’avais pu retenir mes larmes. Je suis partie à mon tour à sa recherche, sur le Net. Et je l’ai retrouvé.
la frontière de l’aube de Philippe garrel avec Louis son fils et Laura Smet
Exact ! 🙂 À bientôt Bigu…
belles, ces histoires de portraits interposés… merci à vs 2 ! biz